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Communiqué de presse : Plateforme de la Majorité Présidentielle zone Europe

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 004

La PMP zone Europe condamne l’outrance et l’enflure comme levier de communication politique.

Incontestablement les médias sociaux fournissent une chambre d’écho à certains de nos compatriotes Centrafricains à la découverte tardive d’une vocation d’activiste politique. Ils multiplient les oppositions qui n’ont rien de politique et qui s’apparentent visiblement à un activisme émotionnel orienté contre la personne même du Président de la République Faustin Archange TOUADERA au point, pour certains, de diffuser de manière irréfléchie un appel à manifester sur les réseaux sociaux consistant à demander la démission prématurée du Chef de l’Etat dans le mépris des règles élémentaires qui gouvernent les institutions démocratiques.

Par ailleurs, la Plateforme de la Majorité Présidentielle zone Europe – PMP ZE – a globalement relevé ces derniers temps dans les publications, commentaires partagés et autres sur Facebook, soit par des écrits ou vidéos, des inappropriations et des absences d’objectivités dans la manière de rapporter des faits ainsi que dans l’emploi des qualificatifs qui excèdent les limites de la polémique politique et qui sont de nature à porter atteinte à la considération.

Il suffit de faire un tour rapide sur les réseaux sociaux pour mesurer la violence des propos « BABA A LANGO » ou de constater la dramatisation à outrance du moindre coup de pétoire à Bangui ou encore de relever à quel point l’enflure et l’exagération sans précaution se sont constituées en levier volontiers de communication politique au service d’obscurs agendas. Sans même avoir été témoins direct des faits, certains compatriotes font du direct sur des faits qu’ils imputent prestement au Président de la République.

Nous devons tous avoir à l’esprit que notre pays, le Centrafrique, souffre de la violence imposée par les groupes armés depuis 2013. Une violence avec violation préoccupante du droit humain et quasi-destruction de l’Etat.

Pour affronter la situation et arrêter la dynamique de guerre, le Président de la République est en train de fournir un certain nombre d’efforts à tous les niveaux et par le dialogue afin de permettre à notre pays de reprendre attache avec le développement.

La plateforme de la majorité présidentielle zone Europe pense qu’il serait donc temps que nos compatriotes « facebookeurs » sachent se transcender en autre chose que des commentateurs à la moindre occasion en inventant une nouvelle forme d’expression sur les réseaux sociaux tout en évitant la perversion de la politique.

Roger ANDJALANDJI
Coordonnateur général en charge de la communication

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Un commentaire

  1. Bonsoir mon cher frère Roger ANDJALANDI,

    Je prends note, comme tous les compatriotes Facebookeurs que vous citez, de votre réaction légitime face
    à certaines dérives sémantiques et outrancières que, du reste, bon nombre des compatriotes ont déplorées et continueront à condamner.

    Je prends note ensuite de certains appels à la démission, avant le terme de son mandat sanctionné par des élections quoi qu’on en dise, du Président de la République.
    Enfin, je prends note des jugements de valeur que vous appliquez aux contributions de nos compatriotes et vous en laisse seul juge, tout comme nos compatriotes dont je fais partie sont propriétaires des leurs.

    Permettez-moi de vous communiquer ma modeste opinion sur la situation du pays.

    Le point de départ est bien entendu la situation de chaos intégral du Centrafrique, occupé par des bandes armées criminelles depuis au moins deux décennies que nos dirigeants précédents ont eu
    l’imprudence de solliciter depuis les pays frères de la RDC et du Tchad.
    La tragique expérience que j’en tire est que ces bandes sans foi ni loi ont fini par échapper au contrôle des compatriotes apprentis sorciers et commettent jusqu’à ce jour des crimes innommables, à la hauteur de la cupidité desdits compatriotes.
    A ce fléau que constituent ces bandes armées criminelles, il est nécessaire d’ajouter le népotisme, l’affairisme, le clientélisme et l’absence de vision sans retombée aucune pour le pays.

    J’ose espérer que vous et moi, ensemble, sommes en position de nous accorder sur ces constatations factuelles du chaos dans notre pays Beafrika.
    Partant de ce postulat, amendable bien entendu, je m’interroge sur votre publication, orientée à charge sur la base d’une lecture parcellaire des contributions sur FaceBook, à tout le moins.

    De toutes les contributions publiées sur FB, qu’avez-vous retenu au juste ?
    Les avez-vous consultées dans leur totalité, de façon aléatoire ou plutôt ciblée ?

    En toute humilité, j’estime avoir contribué dans l’esprit des institutions comme bon nombre de nos compatriotes et je me réjouis de ce qu’il existe un terreau
    patriotique.

    Les constatations faites voire réitérées, sans esprit polémique, me conduisent à envisager les scénarios de sortie de crise, depuis le confort coupable de mon fauteuil, eu égard aux nombreuses victimes sans défense et sans nom.
    Je m’inscris comme beaucoup dans la nécessité de restaurer la paix dans notre pays et, à cet effet, préconise un certain nombre de pistes, d’idées compte tenu de mon parcours personnel et professionnel, comme le font mes frères et soeurs.

    Les Autorités actuelles mettent en avant le dialogue inclusif comme arme de pacification massive, en référence à des problématiques sous d’autres cieux, au point de subir des pressions extérieures pour offrir aux seigneurs de guerre sans idéologie aucune et leurs commanditaires intéressés une impunité.
    Quel est le bilan de cette politique de la main tendue, certes noble dans son principe, à destination de criminels qui ne comprennent que le langage de la force, le rapport de force ?

    Quel est le bilan de ces appels incantatoires à la paix,
    . Quand nos compatriotes apprentis sorciers continuent de jouer au poker menteur, sur le dos du peuple centrafricain ?
    . Quand la MINUSCA laisse circuler les bandes armées dans ses zones d’affectation ?
    . Quand la France ignore unilatéralement l’accord de défense qui la liait au Centrafrique ? Cet accord est donc caduc et doit être dénoncé afin de permettre la recherche d’autres partenariats.
    Ils sont indicatifs du manque de moyens de pression sur les destructeurs du pays, moyens qu’il faudrait bien au contraire chercher à développer.
    Comment expliquez-vous la perte de l’intégrité territoriale en dépit des séries sans fin, que j’aurais souhaité être mathématiques donc sous contrôle, de destruction et de massacres que seules des organisations étrangères relèvent en citant les coupables ?

    Je fais mienne votre remarque sur la facile tentation d’utiliser les réseaux sociaux pour exprimer une opinion. En effet, lesdits réseaux sont un puissant véhicule d’idées sans préjuger de la qualité de leur contenu.
    J’admets avec vous que les moyens sémantiques utilsés être maladroits, voire agressifs et dégradants pour nos institutions en général et, en particulier, celles de la présidence et du parlement.
    Vous énoncez ce qui suit dans votre publication :
    <>
    Tous nos compatriotes tirent le même triste constat et c’est un euphémisme.

    Vous rappelez ensuite la doctrine actuelle de la présidentielle :
    <>

    Vous et moi avons conscience que négocier est une chose louable, mais négocier sans conditions temporelles en est une autre. Pire, il met à nue l’impuissance de l’état centrafricain
    à maîtriser son avenir.
    Si le dialogue représente la carotte, où mettez-vous donc le bâton ? Il faut impérativement la paire CAROTTE et BÂTON pour adresser aux barbares qui ont, un temps, souillé Bangui
    de leurs présences mortelles un signal fort assorti des moyens afférents d’une part et appaiser et rassurer la population, d’autre part.

    Le postulat de départ est la disposition de l’ennemi à faire la paix.
    Pouvez-vous démontrer aujourd’hui quels éléments émanant de ces bandits criminels vont dans ce sens ?
    Même l’inoubliable MADIBA Nelson MANDELA, qui a tant prôné l’apaisement et le détachement du pouvoir après sa libération, s’est battu avec armes avant d’être arrêté et jeté en prison 25 ans durant.
    Autrement, comment espérer envoyer un signal de détermination dissuasif aux barbares qui font du Centrafrique leurs nouveaux sanctuaires :

    Armée de Salut du Seigneur, UFDR, MLCJ, CPJP, FDPC, CPSK, APRD, RJ, UFR, ANTI-BALAKA, etc…
    Source 2014 : http://www.jeuneafrique.com/48726/politique/carte-pour-y-voir-clair-dans-le-micmac-des-groupes-rebelles-de-centrafrique/

    Une petite diversion, en ces temps de tragédie, pour les amoureux des Mathématiques.
    Une démonstration comprend toujours des hypothèses et des postulats. Sans faire offense à nos autorités, si la démonstration qui s’ensuit échoue alors il est indispensabe d’en revoir les hypothèses et postulats.
    Cela s’applique du reste à la vie quotidienne.
    J’ajoute, de plus, que les mêmes causes produisant les mêmes effets, multiplier les conférences villégiatures de paix à l’infini donnera
    les mêmes résultats sauf si nos institutions remettent en cause leur doctrine.

    Cest en cela que votre contribution déçoit parce qu’elle réduit toutes les contributions des compatriotes aux seuls points négatifs évoqués plus haut.
    Vous insinuez qu’être patriote aujourd’hui reviendrait à adopter une posture BENI-OUI-OUI, apathique comme si l’on était en religion.
    Vous avez pris là un raccourci qui déshonore notre pays, au même titre que les excès que vous avez identifiés, qui insulte notre intelligence collective de laquelle les Autorités auraient extraire de substancielles idées et créer cette alchimie dont le pays a grand besoin.

    Elle déçoit encore parce qu’elle ne présente aucun bilan à la lecture de la population, ni où en sont les dialogues encore moins l’état de territoire.
    Si la politique de la main est un succès, où sont les résultats ?
    Seules les presses locale et étrangère, les ONG sur place publient les informations sur l’état des lieux. Que font les Autorités ? Un tel mutisme assourdissant est-il normal à votre avis ?
    A ce jour, je n’ai pas souvenir d’une quelconque défense des intérêts du pays aux Nations Unies par la représentation diplomatique centrafricaine, laissant d’autres en prendre soin et indiquant ainsi que le pays est inexistant.

    Votre publication déçoit enfin par son caractère réducteur des contributions des compatriotes que je juge pourtant fort utiles, sans fausse modestie et parce qu’elle
    Ces propositions sont la preuve d’une créativité intellectuelle débordante en bien comme en mal et portée par nos innocentes plumes.
    Elles traduisent l’émergence balbutiante d’une conscience, d’une culture politique et j’espère que celle-ci sera à la hauteur de ce que j’ai pu connaître et assimiler ailleurs en Afrique.

    Ces propositions comportent plusieurs volets et devraient alimenter les Think Tanks de nos Autorités, je dis bien alimenter et non point remplacer.
    Elles ont vocation à aiguillonner et à nourrir les débats sur les scénarios de sortie de crise comme cela fait dans la plupart des pays.
    Voici une liste, non exhaustive bien entendu, des points qui reviennent régulièrement, en excluant toute idée de démission des autorités :
    Le caractère réducteur de votre publication me conduit par ailleurs à réitérer ici les quelques points, liste non exhaustive heureusement, que j’ai pu extraire de FaceBook, preuve s’il en était de ce fertile chaos intellectuel provoqué par les plumes des compatriotes :
    . Non à l’impunité ! Les Autorités auront le soutien de la population en résistant aux nombres sollicitations extérieures sur cette question, en mémore de nos parents assassinés
    . Réorientation des partenariats dans une optique d’inversion des rapports de force ! Au Mali, des voix s’élèvent actuellement pour solliciter la participation de la Russie, alliée de la Chine, aux efforts de paix. Tiens tiens.
    . Non au dialogue inclusif simplement parce qu’il faut remettre les bourreaux et les victimes à leurs places respectives et faire le devoir de mémoire pour les disparus
    . Nommage et poursuite officielle des bandes armées, de leurs leaders et de leurs commanditaires

    Le Centrafrique n’a pas l’exclusivité des travers résumés ici. Cependant, certains pays ont réussi à se développer avec ces faiblesses, comme Taïwan, la Corée du Sud, Singapore, la Chine pour ne citer que ceux-ci.

    Je termine ma prose en sollicitant plus de transparence et une meilleure communication et vous invite fraternellement à vous focaliser sur les sujets autres que ceux
    qui ont motivé votre publication à charge.
    Il est grand temps que les Autorités, à travers votre plume, aident et rassurent le peuple centrafricain sur son devenir en communiquant sur une feuille de route nécessairement actualisée à la lumière de la situation réelle de notre pays, sachant que l’objectif de tout le monde est le couple sécurité et développement.

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