Chronique de GJKCoup de coeur

« TU ES DONC PASSÉ PAR ZONGO TOI AUSSI ? »

Par GJK (republication texte du 10 Août 2014)

Vautré tel un détective privé au look de Commissaire Derrick – manteau kaki et foulard en cachemire accroché au dos d’une chaise, chapeau borsalino vissé sur le crâne, grosses lunettes de myopie bien placées au bas de l’arête nasale, et tête plongée dans les larges pages format A3 de la dernière édition du quotidien Le Monde -, j’étais confortablement assis sur le siège douillet d’un fauteuil rembourré, placé dans l’un des quatre coins à la lumière tamisée, du café de la gare de Melun, la plus grande banlieue centrafricaine de Paris, où j’ai atterri comme un ovni, il y’a à peine une année. Devant moi, était posé depuis plus d’une heure, mon habituel verre à moitié vide, d’un vin rouge de qualité « clochard ». Juste en face, à portée de vue et de voix de mon « poste de contrôle », se tenaient debout au comptoir, deux messieurs de taille moyenne, à l’embonpoint décomplexé, correctement habillés, le visage dégageant les effluves d’une jovialité non feinte, propre aux adultes vigoureux en pleine crise de la soixantaine. Ils devisaient joyeusement, riaient à gorge déployée, et ponctuaient leur causette de mimiques, tantôt de la tête, tantôt des membres supérieurs et inférieurs, le tout, dans une ambiance à faire pâlir et rendre jalouse « dame tristesse ».

Soudain, mes oreilles baladeuses se dressèrent instinctivement, tandis qu’au même instant, je fis semblant de plonger la tête encore plus passionnément dans la lecture de mon journal que je tenais toujours des deux mains, les yeux mi-clos, sous les effets d’évasion temporaire, provoquée par ces ballons successifs de rouge, ingurgités à jeun, avant midi, et sous la chaleur étouffante de ce beau début d’été.

En effet, l’un de nos deux « enfoirés », que je lorgnais par-dessus mon journal d’apparat – singeant l’intellectuel planétaire et l’homme de culture le plus avisé -, venait de lâcher à très intelligible et haute voix, une phrase en sango, qui attira aussitôt toute mon attention :

« Haha ita ti mbi ! ala ounda nga amba ti ala si ma-an ! yéso alakè gui-so, fadé alakè wara-éé. Mbi tènè na mo ! » (ha ha mon frère ! Qu’ils veuillent bien se renseigner d’abord auprès des autres. Ce qu’ils cherchent, ils le trouveront. Je te garantis)

A partir de ce moment, je me fis tout ouïe, pour suivre aussi discrètement qu’attentivement, de manière à ne laisser aucun mot prononcé par Philippe et Jean Paul, deux « gros » yakoma – ce que j’ai compris par la suite -, racontant l’un à l’autre, le « pourquoi » et le « comment » de leur présence ici en France, où ils se plaignent tous les deux, d’être à la cuisine chaque jour, vivant de poulet de chair et de semoule, et obligés de faire le ménage, la vaisselle ainsi que la lessive. Pire, il leur arrive souvent, de garder surtout le profil très bas, face à leurs épouses, qui pour un oui ou un non, peuvent se mettre brusquement en colère, pousser des coups de gueule, et menacer de les « foutre » en dehors du foyer conjugal transformé en bagne de luxe. Il faut alors se sauver chaque fois qu’on peut, pour « respirer » dans tous les sens du terme. Toutes choses auxquelles – du haut des fonctions qu’ils occupaient naguère sous Kolingba -, nos deux compatriotes aujourd’hui « réduits et affaiblis » ainsi qu’ils le disent, n’avaient jamais imaginé un jour devoir se soumettre.

Mais ça c’était avant ! Dit la publicité.

Ainsi donc, Philippe expliquait son aventure : « Mon frère, du temps de ma toute puissance, tout intellectuel et conseiller à la Présidence que j’étais, pas un seul instant, l’idée d’une possible fin de règne ne m’effleura l’esprit. Et pourtant, la conférence de la Baule était passée par là en 1990, et les signes prémonitoires se multipliaient : la grogne sociale, les grèves récurrentes dans tous les secteurs, les remous sociaux divers, la résurgence des activités politiques des partis de l’opposition, les difficultés financières etc. Plus grave encore, le docteur Conjugo tomba mort un jour de manifestation, sous les coups de crosse d’un soudard. De mémoire d’homme, jamais un enterrement ne fut autant « célébré » par le peuple debout. Malgré tout cela, nous étions demeurés aveugles et incapables de sentir le vent contraire soufflé. Au lieu de prendre la mesure des choses, nous avions à l’époque choisi en guise de réponse, l’arrogance, le mensonge et la fuite en avant. Nous avons poussé le Président Kolingba jusqu’au bout de notre propre logique, travesti la vérité et la réalité, au point de le prendre totalement en otage. Nous lui laissions à peine le temps et la possibilité d’être seul, de se mouvoir, réfléchir et s’informer par lui-même. Les dramatiques résultats ne tardèrent pas à se présenter, et septembre 1993 allait sonner le glas de cette dictature que nous avons fabriquée et mise en marche, sans qu’au fond, le chef ne fût ni un méchant par nature, ni le bourreau de son peuple qu’il aimait très profondément. Patassé fut donc élu et devint Président de la République. Quelques mois après, j’étais toujours à Bangui. Comme cela arrive souvent, j’avais totalement oublié, que je fus l’un des principaux acteurs de l’enlèvement à Cotonou de Bozizé, et sa longue séquestration au camp de Roux. Rancunier comme il est, dès que sa position auprès de Patassé se fut renforcée, il jura de solder ses comptes, vaille que vaille, avec tous les auteurs et complices des pires moments qu’il a connu de sa vie. Je t’assure, Jean Paul mon frère, si je suis encore en vie aujourd’hui, je le dois entièrement à un ami gbaya parmi les plus proches parents de Bozizé, qui lui-même, réussit un jour à me faire traverser le fleuve Oubangui de nuit – dans une pirogue de pécheurs – pour me permettre de me retrouver du côté de Zongo – alors que mon arrestation était programmée pour le lendemain matin. »

« Ah bon, tu es donc passé par Zongo toi aussi ?» fit Jean Paul qui poursuivit immédiatement. « Moi mon frère, il ne fallait pas me voir je te dis ! je suis arrivé à Zongo en plein midi, déguisé en femme, la tête pleine d’odeur de savon séchée, car je venais de commencer à prendre ma douche quand j’ai dû fuir. S’il te plaît mon frère, nous étions en mai 2001 et Kolingba venait de revendiquer la paternité du coup d’état de Démafouth, lequel avait alors déclenché de sévères représailles et tueries dirigées principalement contre les yakoma. De nombreuses exactions et crimes furent causés en ce temps. Nous nous sommes retrouvés ainsi, d’anciens hauts fonctionnaires Centrafricains par milliers, du côté de Zongo, réduits aux seules choses qui restent aux bons yakoma quand ils ont tout perdus : leur grande gueule, « tenue directeur », veste, cravate et chaussures toujours bien cirées. Mais au-delà de tout, l’illusion très vive – qui les a fait tenir – d’un retour imminent de Kolingba au pouvoir. Malheureusement ou heureusement, les jours, les semaines, les mois, et bientôt des années se sont écoulées, et beaucoup comme moi, n’ont plus revus Bangui jusqu’à présent. Néanmoins, je tiens à te le souligner mon frère, au cours de ces folles journées qui ont suivi le 28 mai 2001 du fameux coup d’état manqué, beaucoup de nos frères yakoma que je peux te citer nommément, ont été « sauvés », grâce à des amis et compatriotes gbayas ou nordistes, qui leur ont offert gîte, couvert et couverture. Mon frère aîné peut témoigner et je comprends qu’il puisse s’insurger à chaque fois, contre les dangereux amalgames souvent faits, ainsi que cette tendance à situer à un moment ou à un autre, une ligne de démarcation entre d’un côté les victimes et de l’autre les bourreaux, et ce, sur une base ethnique, tribale ou régionale. Moi je pense sincèrement… »

Il n’avait pas encore fini, quand j’aperçus un troisième « larron » s’approcher en direction des deux hommes en criant en sango « eh toi réfugié ! Ta vielle dame blanche t’a laissé sortir aujourd’hui ? Profites-en mon gars, mais surtout ne perds pas trop de temps à lever le coude ici deh ! sinon, tu vas retourner dans ce foyer où tu as vécu si longtemps toute la misère de ta vie de sans papier ! ». En même temps, le nouvel arrivé ainsi que les deux compagnons du comptoir, s’embrassèrent très joyeusement, avant que Jean Paul ne fasse la présentation.

  • Antoine, Je te présente ton compatriote Philippe
  • Philippe, c’est ton frère Antoine un autre réfugié passé par Zongo comme nous
  • « Ah bon, tu es donc passé par Zongo toi aussi ? »

Après une bonne gorgée de son grand verre de « pression simple » (bière) bien glacée, Antoine enchaîna sans se faire prier : « hum Philippe, cette histoire d’exil forcé et de réfugié, quand j’y pense et que je vois actuellement les gens au pouvoir à Bangui s’amuser, je me dis que c’est certainement parce que personne ne leur en parle. Moi que tu vois là, je suis sara-kaba, du premier cercle du « gouvernement ethniquement resserré », formé des parents qui se retrouvaient après les conseils de ministres « normaux », pour réexaminer tous les dossiers, prendre à nouveau des décisions à leur manière, quitte à faire signer des textes contraires aux décisions du gouvernement de la République. Mais je t’assure, quand ça a chauffé en mars 2003 avec l’arrivée de Bozizé, c’est dans l’Oubangui en plein midi – à 50 ans passés et en direction de Zongo – que j’ai appris à nager. Je dois la vie sauve à un pêcheur yakoma qui ne s’exprimait pas en sango. Là encore, j’ai compris au fond de l’eau où je me noyais doucement, ce que c’était que d’avoir fait mon primaire dans la Basse-Kotto en milieu yakoma où mon père était instituteur. Et dès que j’ai réussi à balbutier quelques mots de cette langue, mon sauveur de pêcheur, en marmonnant quelque chose du genre « Aééé gni to mbi ! kanda mo bo wa-tè mbi biani-nè gni mako ? » ( ah fils de mon père ! ainsi tu es vraiment mon sang, le fils de maman ?). Le reste de la traversée se poursuivit dans la bonne humeur, et j’arrivai sain et sauf à Zongo où grâce à ce pêcheur yakoma, j’ai débuté mon exil qui s’est prolongé tant bien que mal jusqu’en France. Mais tiens-toi bien, Philippe, quand j’ai retrouvé Jean-Paul plus tard dans ce pays de vourou mè, je lui ai expliqué les détails de mon aventure et précisé le nom de mon « sauveur ». Il s’est trouvé que c’était son propre neveu ! Imagine le reste. Nous l’avons fait venir ici en vacance, et aujourd’hui c’est lui qui s’occupe d’une partie des enfants que j’ai fait en désordre et qui sont à Bangui. Nous formons maintenant une très grande famille et te je jure devant Dieu à qui je demande pardon. La seule personne en RCA qui ose se mettre en tête aujourd’hui d’être un « semeur, producteur, agent marketing, promoteur ou défenseur » des idées de népotisme, du tribalisme, du régionalisme, plus encore du confessionnalisme, cette personne dis-je, me trouvera toujours face à elle. C’est ce que nous devons enseigner à nos enfants »

A peine Antoine avait-il fini de parler, que j’entendis une voix crier « Jean-Paul lui-même ! Bourgeois yakoma des resto du coeur et de RSA1 ! »

De là où je me trouvais, je me dis intérieurement : « décidément, ce Jean-Paul doit être la grande vedette du coin ! ».

Entretemps, sans se départir de sa bonne humeur contagieuse, Jean-Paul laissa alors tonner sa belle voix de stentor : « ah ah ah Alphonso le tokili (sauvage) de benzambé ! le seul gbaya capable de nager en voiture sur le fleuve Oubangui en direction de Zongo ! » . Les rires fusèrent de partout. En un instant les présentations se firent. En un autre instant, les verres se levèrent pour trinquer au bonheur des réfugiés. Ensuite, ce fut Antoine qui posa cette fois à Alphonso l’incontournable question :

« Ah bon, tu es donc passé par Zongo toi aussi ? » Ayant éclaté de rire, Alphonso, d’un coup d’œil circulaire, furtif et rapide, balaya l’ensemble de la salle – « reflexe professionnel » d’un ancien agent de renseignement de Bozizé -, avant de se lancer sans retenue, dans les explications qui s’ensuivirent :

« Le Centrafricain qui n’est pas passé par Zongo n’a rien vécu ! Celui qui n’a pas tiré des leçons des aventures de tous ceux qui sont revenus de là, est un inconscient ! je viens de lire qu’ à l’heure où je vous parle, environ 19 528 réfugiés centrafricains sont enregistrés depuis décembre 2013 en RDC, portant ainsi à 63 037 le nombre de Centrafricains se trouvant désormais dans ce pays voisin. Personnellement, je m’estime grand chanceux. Après avoir exfiltré et accompagné le patron Bozizé, j’étais encore sur le chemin du retour pour chercher à mettre à l’abri ma famille, quand la situation a totalement dégénéré. Sous l’effet du manque de sommeil, de la fatigue et complètement sonné, j’ai alors confondu la surface bleue du fleuve Oubangui, à la couleur d’un macadam d’une belle autoroute, ignorant qu’il n’en eut jamais à Bangui. J’avais vraiment perdu la tête ! La suite vous l’imaginer ! Heureusement, la voiture ne plongea pas complètement et je pus m’en extraire sans grand dommage corporel. Aussi, grâce au petit sac rempli de francs en CFA et en euros, que j’avais entretemps réussi à soutirer au patron Bozizé dans sa débandade, sans hésiter, je me mis à distribuer des billets « craquants » de 500 FCFA, -comme lui même le faisait-, à tous les badauds qui sont accourus à « mon secours ». Sur ma demande insistante, un groupe de quatre hommes, après avoir convenu du prix à payer pour le service, se résolurent à larguer les amarres et me conduire du côté de zongo. Mais tenez-vous bien, au beau milieu du fleuve, je fus délesté de mon petit sac « argenté » avec tout son contenu ainsi que de mes habits. Malgré tout je reste reconnaissant à l’endroit de ces piroguiers, à cause de leur grande amabilité, qui me permit de retrouver la terre ferme de Zongo, presque nu et avec un petit billet de 5000 FCFA en main. Ils n’étaient pas obligé de me garder vivant. Mais c’est à partir de là que le pire dont je vous épargnerais le triste récit, va vraiment commencer pour moi ».

Ce disant, des larmes perlèrent des yeux de cet ancien «dur parmi les plus durs de Bozizé ». Il les essuya très rapidement et cria en direction de la porte d’entrée : « Habib !…Habib ! ». Un jeune homme d’environ 30 ans s’avança et Alphonso lui dit sans transition

–    « Salut tous tes grands frères et raconte ce que tu as vécu le 11 janvier 2013 quand ton patron Djotodja a démissionné. »

Avant que Habib ne commence, Philippe sursauta « Ah bon, tu es donc passé par Zongo toi aussi ? »

Timidement, le jeune garçon se mit à bégayer : « Bismillah . Grands frères, moi je suis rounga et neveu direct de Djotodja. Quand la démission est intervenue, et que certains parmi nous l’ont appris, ils ont cru que nous qui faisions partie de la garde rapprochée de Tonton, avions beaucoup d’argent, et qu’il leur fallait se servir dans nos poches. Dès que j’ai vu les cadavres de deux de mes « frères » égorgés, je me suis mis à courir à pied comme un écervelé, jusqu’aux environs du quartier Ouango. Là je n’étais pas en sécurité non plus, puisque des gens semblaient douter en m’apercevant. Et comme j’avais entendu parler de Zongo, je n’ai même pas hésité quand j’ai aperçu des pêcheurs que j’ai immédiatement payé pour me déposer de l’autre côté de la rive. Heureusement pour moi, je parle le lingala. Tout mon argent me fut enlevé, mais Dieu est grand et c’est sa volonté. Je suis en vie, inch’allah, si Dieu le veut j’aurais mieux. Mais moi et la politique, pardon, grands frères, walaï c’est fini à jamais. Bismillah »

Tandis que l’horloge sonnait déjà 17 heures, j’entendis passer une dernière commande pour la route. Cinq grandes « pression simple », plus de la sucrerie pour Habib. Quant à moi, un besoin pressant m’obligea à me lever pour aller me soulager. Je restai ensuite une dizaine de minutes à échanger quelques mots avec deux amis de mes connaissances.

Au moment de regagner mon « poste d’écoute », mes « compagnons » de la journée étaient déjà sur le seuil de la porte de sortie. Je leur fis simplement en sango « ala gwé ndjoni a ita koli. I ounda gui na Nzapa a bata kodoro ti é ! » ( aurevoir frères. Prions simplement pour que Dieu bénisse et protège notre pays).

Surpris, les autres se figèrent quelques secondes. Et dès que je me fus approcher d’eux, tous les cinq, les bras grands ouverts, se jetèrent sur moi, pour me couvrir, chacun à son tour, d’accolades très chaleureuses. Nous échangeâmes des civilités centrafricaines, et rîmes ensemble encore un moment. Avant de nous dire au revoir, et nous séparer, le Mc Jean Paul, pris rendez-vous au nom de tous, pour le lendemain au même endroit à 10h. Moi je suis sûr d’y être. Souhaitons surtout que les épouses des autres, consentent à répondre favorablement, à leur demande préalable de permission d’absence.

Revenu à ma place, je me mis à faire le point et à méditer sur ma journée « historique ». En conclusion, depuis le temps de Kolingba, jusqu’à Djotodja, en passant par Patassé et Bozizé, des Centrafricains ont tour à tour et au gré des tragédies, fait l’amère expérience de la traversée de Zongo avant le lointain exil. Vivement, que Samba-Panza la seule femme Présidente, qui a apparemment hérité de tous les défauts des chefs d’Etat centrafricains qui l’ont précédée, fasse l’exception et préserve les Centrafricains de la « TRANSITION ZONGO-EXIL ».

Pour finir, je voudrais très humblement préciser, que si j’ai tenu à rapporter ici ce petit récit, c’est sans autre prétention, que celle d’écrire une petite page de l’histoire récente de notre pays. Ce faisant, je ne peux que souhaiter à tous ceux qui me lisent, et plus particulièrement à nos gouvernants d’aujourd’hui et à ceux de demain, de ne retenir que les sages et riches enseignements, conseils et leçons, tirés des aventures ici décrites. Alors seulement, je pourrais me réjouir d’avoir fait œuvre utile, en auant apporté modestement de cette manière, ma part de pierre à l’édification de la RCA nouvelle.

Puissè-je pousser enfin la chansonnette sur ces paroles du grand Aimé Césaire !

« Je viendrais à ce pays mien et je lui dirai :
Embrassez-moi sans crainte…
Et si je ne sais que parler,
C’est pour vous que je parlerai »

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié

De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

1: RSA (Revenu de solidarité active: une aide de l’état français aux personnes disposant de faibles revenus)

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3 commentaires

  1. une page que ceux qui se disent de la famille présidentielle ou du cercle du pouvoir doivent prendre comme une pilule

  2. Vraiment ce récit est bien rédigé et ,relate la réalité de la mésentente qui a souvent eu lieu dans ce cher,beau et riche pays au cœur de l’AFRIQUE

    merci,frère et que l’amour et la réconciliation reviennent dans nos cœurs.

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