Mots contre maux de rjpm

SORTIR PAR LE HAUT

Par RJPM

Contrairement à l’esprit de critique qui prône le doute sceptique, l’esprit critique découle sur une démarche cartésienne. A maintes reprises, l’esprit critique s’est constitué partie civile devant le Tribunal de la raison contre les frasques de la Touadereuse. L’Objectif de la démarche n’est en aucun cas de clouer le pouvoir de Bangui au pilori. Ce n’est pas en cachant ses errements avec un linceul blanc qu’on l’aidera à aller de l’avant ni en l’encensant de belles paroles qu’elle s’inscrira sur le chemin de la normalité. Car « Qui bene amat, bene castigat ».

A vrai dire, pour mieux comprendre tout se qui se passe en Centrafrique, il vaut mieux se fier aux dires et aux écrits des lanceurs d’alerte plutôt qu’au ramas de braillards et de penseurs téléguidés qui défendent à bride abattue les fausses notes de la Touadereuse un peu partout. On n’a point besoin de porter une lunette de vue pour reconnaître le travail de prince de certains ministres du gouvernement Sarandji. Quoique ceux-ci déploient d’énormes énergies pour sortir le pays de l’ornière, il n’en reste pas moins qu’une dent pourrie fait souffrir toute la mâchoire. Il suffit juste que le président mette de l’ordre dans le gouvernement pour que la mayonnaise puisse prendre à tous les niveaux. En attendant, les ministres bosseurs du gouvernement Sarandji devraient encore supporter les charges de leurs homologues bras cassés. En dépit des efforts consentis par certains ministres du gouvernement SMS, la Centrafrique vibre au rythme d’un festival de passions tristes qui nivelle tout vers le bas. Le philosophe Baruch Spinoza définie ce festival de passions par la haine, la crainte, le désespoir, la division, la honte, le mensonge etc…En philosophie comme dans d’autres disciplines, « Le changement de pré réjouit les veaux » dit un proverbe. L’inconstance de la Touadereuse empêche le peuple Centrafricain d’apprécier avec autant de justesse les bonnes actions de certains membres du gouvernement. Même si le quinquennat de FAT n’est qu’à son début, bon nombre de Centrafricains veulent déjà renverser la table à cause de son inconstance. Néanmoins, la Touadereuse peut encore sortir par le haut si et seulement si elle change de fusils d’épaules. Il est grand temps qu’elle mette fin à tout ce charivari qui empêche véritablement la mise en branle de l’état. En voilà des mots contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

Commentaires

0 commentaires

@Lesplumes

www.facebook.com/lesplumesderca - www.twitter.com/lesplumesderca

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page