Mots contre maux de rjpm

SIGNATURE A BAMBARI D’UN CONTRAT DE FINANCEMENT DE SIX MILLIARD ENTRE LA BANQUE MONDIALE ET LE PRÉSIDENT FAT

Par RJPM

Confrontée à des menaces extérieures et à des défis intérieurs très lourds, la ville de Bambari a été dans la journée du Vendredi 19 Mai 2017 le théâtre d’une signature officielle d’un financement de cinq (5) chantiers clés à hauteur de six (6) milliards entre le Président de la République Faustin Archange Touadéra et Mme Kristalina Georgévia, Directrice Générale de la Banque Mondiale. Ainsi donc, cinq (5) chantiers bien définis seront désormais financés par la Banque Mondiale. Il s’agit entre autre des projets routiers du tronçon Sibut-Bambari et ses alentours, le financement du projet des panneaux solaires pour l’électrification de toute la ville, la rénovation de certaines infrastructures publiques, le financement du retour des déplacés etc. C’est à ce titre qu’une forte délégation composée à la fois du président de la République Faustin Archange Touadera, de Mme Kristalina Georgévia Directrice de la Banque mondiale, de Mme Virginie Baikoua Ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation et de bien d’autres personnalités s’étaient rendues à Bambari. Est-ce un effet d’annonce ? Ou une volonté manifeste du pourvoir de Bangui à faire face aux défis qui s’imposent à la ville de Bambari? Surtout lorsque l’on sait que cette ville a subi les pires atrocités des événements fâcheux qui se sont produits en Centrafrique. Quasiment tous les édifices publics de la ville sont dans un état de délabrement avancé. Bambari, qui fut jadis une ville très attrayante et économiquement forte, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Le président Touadera a t-il mis énormément du temps pour répondre aux attentes de la population locale? Qu’est ce qui explique cette procrastination qui peu à peu s’érige en mode de gouvernance chez le natif de Damara? Presque tous les observateurs de la vie politique Centrafricaine s’accordent à dire qu’il est long mais vraiment très long dans les décisions régaliennes voire très hésitant dans ses actions politiques. Certains Journalistes vont jusqu’à assimiler sa nonchalance au mouvement de la tortue. De nombreux Centrafricains ne comprennent pas pourquoi le président prend énormément du temps à effectuer le mouvement de certains départements ministériels. On a même la faiblesse de penser que si le président FAT avait fait entre temps le mouvement des préfets et des sous-préfets et celui des présidents des collectivités locales, il serait le premier a avoir la primeur des informations sur les bruits de botte de ces temps-ci. Il serait souhaitable que le président FAT s’inspire de la dynamique d’autres présidents tel que le nouveau président français, Emmanuel Macron, pour rythmer ses actions politiques.  C’est en cela que les mots auront leur place contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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