Chronique de GJK

CHRONIQUE DÉCALÉE DE GJK : CATHERINE, POURQUOI UN TEL BAZAR !

Par GJK

Hier soir en revenant de mon bureau de la gare de Melun où chaque jour, assis paisiblement dans mon coin, je rends la vie très difficile à quelques bouteilles de « clochard nouveau », mon vin rouge préféré, j’ai marché en titubant jusqu’à mon petit appartement, comme cela ne m’est plus jamais arrivé depuis quelques années. Heureusement que pour me redonner force et courage, j’ai spontanément entonné un air de chanson de ma jeunesse, du temps où j’étais encore, il y’a bien longtemps, membre très actif du mouvement JEC, la Jeunesse Étudiante Chrétienne. A cette époque lointaine, nous aimions bien chanter pendant nos rassemblements, cet air que les anciens « Jécistes » reconnaîtront :

« Nous irons jusqu’au bout du monde
La J.E.C. ne périra pas… »

Mais depuis que j’ai fait alliance avec le vin rouge, je préfère plutôt, sur cette même mélodie, chanter avec les paroles que voici :

« Mes amis de la Table Ronde
Goûtons voir si le vin est bon ;
Goûtons voir, oui, oui, oui,
Goûtons voir, non, non, non,
Goûtons voir si le vin est bon.

S’il est bon, s’il est agréable,
J’en boirai jusqu’à mon plaisir ;
J’en boirai, oui, oui, oui,
J’en boirai, non, non, non,
J’en boirai, jusqu’à mon plaisir.

J’en boirai cinq à six bouteilles,
Avec une femme sur mes genoux ;
Avec une femme, oui, oui, oui,
Avec une femme, non, non, non,
Avec une femme sur mes genoux.

Si je meurs, je veux qu’on m’enterre
Dans une cave où y a du bon vin ;
Dans une cave, oui, oui, oui
Dans une cave non, non, non,
Dans une cave où y a du bon vin ;

Les deux pieds contre la muraille
Et la tête sous le robinet ;
Et la tête, oui, oui, oui
Et la tête, non, non, non
Et la tête sous le robinet ;

Et mes os, de cette manière
Resteront, imbibés de vin ;
Resteront, oui, oui, oui
Resteront, non, non, non
Resteront, imbibés de vin

Sur ma tombe je veux qu’on inscrive
Les initiales du « Clochard Nouveau »
Les initiales oui, oui, oui
Les initiales, non, non, non
Les initiales du « Clochard Nouveau »

Ah que la vie est belle malgré ces temps qui courent ! Dieu merci, heureusement que je peux toujours continuer à vivre de mes souvenirs, moi qui suis sans avenir. Bon! Continuez à vous « empoisonner » avec mes délires jusqu’à dépasser la dose non prescrite…

Je vous avais prévenu. Je dis que je vous avais prévenu. Oui je vous avais bien prévenu. Et puisque je vous avais prévenu, vous savez donc que je vous avais prévenu. Car si je ne vous avais pas prévenu, je serais en train de mentir en disant « je vous avais prévenu », alors que je ne vous avais pas prévenu. Mais comme tout le monde sait que sauf erreur je ne mens jamais, au final, vous êtes donc tous prévenus des trois choses dont je vous avais bien prévenu. Malheureusement, nous sommes en Centrafrique, et dans ce pays, il se trouve toujours des gens à la sincérité douteuse pour remettre en cause votre bonne foi. Par conséquent, à l’attention de tous, il n’est pas inutile de rappeler que :

  1. Je suis un grand amateur de « clochard nouveau », ce vin rouge qui a fait de moi l’alcoolique et l’ivrogne fini et fier de l’être que je suis ! Mais sachez tout de même que si je suis obligé d’imbiber chaque jour ma chair et mes os de vin rouge, c’est après tout, dans l’unique souci vital de préserver mon esprit sain dans un corps sain, « mens sana in corpore sano » disait mon professeur de classique ;
  2. Quand je bois mon vin, ce n’est pas pour provoquer et je ne provoque jamais personne. Mais attention, qu’on ne vienne pas surtout me « chercher palabre » là où le vin est entré, car ce qui risque d’en ressortir n’est pas toujours bon à entendre pour des faibles d’esprit. D’abord, à celui qui pense que je passe mon temps à raconter ma vie et à rédiger de longues pages pleines de balivernes, je demande pardon et je dis ceci : qui t’a demandé et forcé de me lire ? S’il te plaît, va, suis tranquillement ton chemin et occupe-toi des choses plus sérieuses. La vie est très courte pour perdre ton temps à « écouter » un ivrogne pourri de mon espèce. Dans tous les cas, chacun sait que mon travail c’est de m’occuper de tout ce qui ne me regarde pas et je m’occupe déjà très bien ainsi;
  3. L’ivrogne du café comptoir de la gare de Melun dit ceci : entre l’au-delà et l’en deçà de sa plume alcoolisée, chercher, chercher encore et chercher toujours. Quelque part se cache peut-être la vérité vraie. Et si vous la trouver, ne la gardez pas pour vous seul. Cependant, jetez immédiatement dans la corbeille de votre mémoire – en prenant soin de la vider s’il le faut -, tout ce qui ne semble pas vous convenir ni servir, maintenant et pour des siècles et des siècles…ainsi soit-il !

Donc, je vous avais prévenu et je viens encore de vous prévenir. Au fait hier – tout près ici comme on dit au Mali -, un ami m’a appelé justement de Bamako pour me sermonner ; mais alors il m’a correctement remonté les bretelles et cru devoir m’obliger à marcher aussi droit que sa vie est raide. Cet ami et frère pour qui j’ai beaucoup de respect, n’a pas du tout apprécié ma manière de parler de celle qui me sert d’épouse, c’est-à-dire la femme de ma vie du moment présent ! Avant lui, un autre lecteur m’avait déjà écrit pour me demander de mettre la mère des enfants qui s’entassent dans ma maison, en dehors de mes histoires de buveur impénitent de « clochard nouveau ». Franchement, je suis bien d’accord avec ces deux « frères ». Et je suis d’autant plus d’accord avec eux que je peux leur dire en toute vérité ceci : « je vous ais compris !». Et puisque je vous ai compris, je prends ici l’engagement solennel de ne jamais respecter et suivre de pareils conseils !

Mais bon Dieu de bon sang, si on ne parle pas de femme sur cette terre, de qui trouvera-t-on encore à parler mieux que la femme par qui le péché est entré en ce bas monde , « Ô heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur »? En plus, moi je ne parle pas de la femme. Je parle de « ma femme », celle que j’ai « achetée » avec mon argent ; celle pour qui, avant de la laisser regagner chez moi, ses parents – coté maternel à part et côté paternel à part -, m’ont envoyé deux longues listes d’objets divers à leur offrir obligatoirement en plus d’une forte somme d’argent pour lequel depuis deux décennies je continue à rembourser le crédit à la banque. Heureusement qu’elle-même y contribue sans le savoir. Je vous assure, chers « frères et sœurs », ami lecteur et chère lectrice, j’ai souffert « deh » ! Ceux qui n’ont pas « acheté » leur femme ne peuvent pas comprendre pourquoi je suis si dur avec la mienne, aussi dur que la dure souffrance que l’on m’a fait endurer ! Donc, aux parents qui souhaitent vraiment le bonheur conjugal de leur fille, je dis, méfiez-vous de ces millions de F CFA et de tous ces cadeaux que l’on vous offre aujourd’hui sur commande. Gardez-vous de vous en réjouir. Demain, cela peut être compris par le mari comme le prix versé à l’avance, pour toutes les souffrances et douleurs qu’il lui prendra d’infliger à votre fille. Donc s’il vous plaît, ne faites pas perdre à la traditionnelle dot sa valeur symbolique en exigeant plus que de raison. Malheureusement de nos jours, certaines filles dans un esprit de concurrence mal placée, vont jusqu’à exiger et fixer à leur « ami du moment » leur propre « prix d’achat»…quel bazar!

Sur un tout autre registre, depuis qu’une « fille-sœur-femme-épouse-mère –maman » gouverne la RCA, beaucoup d’autres se posent de tas de questions. Certaines vont jusqu’à avouer qu’elles sont extrêmement déçues. Plus grave, Catherine ne semble pas du tout faire le plus petit effort qu’on aurait souhaité de sa part, pour améliorer simplement l’image de la femme centrafricaine et l’idée que l’on se fait d’elle. En toute franchise, l’ivrogne du café comptoir de Melun que je suis, à entendre Catherine parler de la femme, éprouve vraiment de la peine à comprendre que l’on puisse ainsi s’auto flageller ! Avez-vous suivi ou lu dans la presse, la triste et très honteuse métaphore de Catherine, en réponse aux supplications et doléances des fonctionnaires et agents de l’Etat qui ont « osé » lui demander de faire l’effort de leur verser, ne fut-ce que deux mois d’arriérés de salaires, afin de leur permettre de faire modestement face à des situations sociales souvent extrêmement difficiles pour la plupart ?

Ecoutez ceci et dites-moi honnêtement ce que vous en pensez : « Dans quel pays au monde, a-t-on vu une femme avoir doublement ses règles dans un seul mois ? ». Dixit du haut de son trône de gloire, Madame la Présidente de la transition.

Pathétique !

Madame la Présidente, l’imbécile de soulard fini que je suis, ne saurait s’empêcher de noter avec une profonde amertume, la gravité d’un si indigne, d’un si lamentable, d’un si pitoyable et très regrettable dérapage verbal – intervenu plus est en public -, de la part de la plus haute incarnation institutionnelle de Centrafrique. De surcroît, dire que vous êtes coutumier du fait, est une circonstance aggravante de nature à priver même le Pape de son ministère sacerdotal d’absolution à votre égard. Et de se souvenir que naguère, vous prononçâtes en « sango » lors de l’une de vos allocutions post « angolagate », les expressions « kombo djombo », « mbi kè samba ti ala pè » « mbi lingbi ti sara samba na ala-â », n’en horripile que plus d’un Centrafricain !

Comment alors s’étonner qu’un langage au ras des pâquerettes ne puisse pas trouver une réponse de la même nature ? Ce fut le cas en la circonstance. En effet, la réplique d’une femme de la plèbe, visiblement très remontée a été très incisive :

« Effectivement, les règles d’une femme peuvent apparaître deux à trois fois dans un seul mois si celle-ci connaît des troubles dans son cycle, et Samba-Panza qui est une femme comme moi le sait très bien. Les arriérés que nos maris réclament, représentent bien des troubles de menstruations. Que Samba-Panza veuille retirer ce qu’elle a dit !».

Aussi, ai-je envie de demander très respectueusement aux uns et aux autres  : « Et les femmes en ménopause dans tout cela? Et les hommes pendant ce temps, où regardent-ils et à quoi peuvent-ils penser? »

Catherine, pourquoi un tel bazar ?

Bazar, vous avez dit bazar en Centrafrique ?

L’intrépide « facebooker » nommé Chris Can écrivait sur sa page il y ‘a à peine trois jours ces mots si douloureux et si pénibles à lire : « La morgue de l’Hôpital de l’Amitié est fermée faute d’électricité! Même les morts sont victimes de la crise! »

C’est vraiment triste et extrêmement triste, ce qui arrive à mon pays, à votre pays, à notre pays la chère Centrafrique ! Non contents chaque jour, de dépecer nous-mêmes à la machette et de cribler de balles tirées de nos AK47, nos propres « frères et sœurs » ; de condamner nos malades à une mort certaine faute de soins et d’infrastructures sanitaires décentes ; encore faut-il que nous nous plaisions à laisser pourrir des corps sans vie, jusqu’à la totale putréfaction ! Et pendant ce temps, les autorités quant à elles, continuent allègrement d’organiser fête sur fête, de se saouler au champagne, de faire semblant de tout justifier en se plaignant de la baisse des recettes douanières – qu’elles s’organisent en bande de malfaiteurs pour piller -, espérant bêtement faire croire à l’unique responsabilité des « forces négatives ». Ces dirigeants porteront à jamais au front, l’opprobre du déshonneur et du mépris manifesté à l’égard de nos morts. A ne point oublier, chaque être vivant, quel qu’il soit, n’est qu’un cadavre en devenir. Ces morts d’aujourd’hui dont nous nous moquons sans état d’âme, furent hier ce que nous serons demain. Prenons garde qu’il ne nous arrive tôt ou tard pire destin que le leur ! Et si la Centrafrique en est à ce point aujourd’hui, ceci n’expliquerait-il point cela ?

Aussi, contrairement à tous les autres hommes politiques qui ont choisi de « la boucler hermétiquement » comme ils savent si bien le faire toutes les fois qu’il s’agit de vraies questions de société, j’ai envie de témoigner encore une fois de plus au Professeur Gaston Mandata Nguérékata, la gratitude de ceux qui comme moi ont lu les quelques lignes écrites sur facebook, que je n’ai pu malheureusement retrouver, mais qui disaient en substance ceci :

« Moi Président, je mets immédiatement à la porte le Ministre de la santé et le Ministre chargé de l’Energie ». Voilà qui s’appelle gouverner !

C’est alors que j’eus subitement envie de réciter à l’attention de chacun des Centrafricains mes frères et sœurs, et en particulier de nos responsables si irresponsables, ces vers tirés de « Souffles, cette poésie classique de l’Ivoirien Birago Diop, que pour la plupart, nous avions apprise dans notre jeunesse :

« Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des ancêtres.

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
Et dans l’ombre qui s’épaissit.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
Ils sont dans le Bois qui gémit,
Ils sont dans l’Eau qui coule,
Ils sont dans l’Eau qui dort,
Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
Les Morts ne sont pas morts.

Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots :
C’est le Souffle des Ancêtres morts,
Qui ne sont pas partis
Qui ne sont pas sous la Terre
Qui ne sont pas morts.

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
Ils sont dans le Sein de la Femme,
Ils sont dans l’Enfant qui vagit
Et dans le Tison qui s’enflamme.
Les Morts ne sont pas sous la Terre :
Ils sont dans le Feu qui s’éteint,
Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
Ils sont dans le Rocher qui geint,
Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,
Les Morts ne sont pas morts.

Ecoute plus souvent
Les Choses que les Etres
La Voix du Feu s’entend,
Entends la Voix de l’Eau.
Ecoute dans le Vent
Le Buisson en sanglots,
C’est le Souffle des Ancêtres. »

Catherine, pourquoi un tel bazar en Centrafrique ? Surtout quand on sait par ailleurs, que  « l’angolagate » qu’on le veuille ou non, risque de te poursuivre tout au long ainsi qu’au-delà de ton mandat.

Au fait Catherine, connais-tu les murs des lamenta…ah non que dis-je ! Excuse-moi Catherine s’il te plaît. Je voulais plutôt parler des « murs de l’angolagate ». Ça c’est sûr tu dois les connaître ou en avoir entendu parler. Et si tu ne connais pas, je t’apprends néanmoins que les « murs de l’angolagate » du « Dicarb » de la Présidence, son Excellence le Professeur Joseph Mabingui, tout le monde les connait et en parle dans Bangui. Il paraît même qu’ils font partie des rares attractions de la Capitale centrafricaine du moment.

Ah le Vieux JoeMab l’homme de la comptabilité « chimique » ! Il a fallu attendre les milliards de l’Angola, pour qu’enfin plus de 30 ans après, l’on puisse voir s’ériger aux quatre coins de votre villa, les « murs de l’angolagate ». Et depuis lors, votre villa est devenue une curiosité, pour ne pas dire « un site touristique » pour regards curieux. Les Centrafricains on le sait entre autres « qualités », ont en effet ceci d’exceptionnel et de particulier. Dès lors que vous les avez habitués à quelque chose, ils supportent très mal le changement, même si l’objet du changement ne leur appartient pas et ne dérange en rien leur existence de pauvres hères errants. Pour tout dire, Professeur JoeMab, vous aviez pendant plusieurs décennies donné aux Centrafricains qui passent régulièrement de ce côté, le droit de se « rincer les yeux » grâce à votre villa « ouverte » au public. Voici qu’aujourd’hui, à cause des « murs de l’angolagate », ils en sont tous à se demander : « mais qu’est ce que Mabingui cherche à nous cacher derrière ces murs ? Y entreposerait-il des machettes ou des AK47 ? ». Tenez et voilà ! Je vous informe au cas où vous feignez de l’ignorer, c’est ainsi que les Banguissois savent désormais, que les « Prado, Mercedes » et autres voitures qui peuplent actuellement la cour du Palais de la Renaissance, relèvent de votre business ! Oui, tout le monde sait et raconte que c’est bien vous qui seriez en train de vouloir vendre au prix fort à l’Etat centrafricain, ces véhicules d’occasion achetés en Europe Dieu seul dans quel état. Et ce n’est pas ce beau-fils, excellent et imprudent convoyeur que l’on a vu à l’œuvre qui dira le contraire. Quoiqu’il en soit, souvenez-vous à jamais Excellence, qu’en RCA, les secrets même les mieux gardés, un jour ou l’autre pour deux balles, finissent toujours par se retrouver dans la rue. Ainsi va notre pays, et vous le savez mieux que quiconque, vous qui fûtes je crois, le dernier Secrétaire Général de la Présidence sous Kolingba.

Mais Catherine pourquoi un tel bazar ? Jusqu’où descendrions-nous si tant est que nous pouvons encore descendre plus bas ?

Décidément, la Centrafrique rend fou. Et des centrafricains effectivement fous, tiennent à rendre fous, ceux qui ne sont pas du tout fous, et ceux qui ne sont pas encore totalement fous.

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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