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IN MEMORIAM : VIVRE TOUJOURS AVEC TOI, CASIMIR MON FRERE

En ce 04 mars 2014, jour du 54ème anniversaire de la naissance le 04 mars 1960 de feu Casimir KOSSA

9 septembre 2013 après midi

– Allooo Casimir !
– Oui José
– Chef comment tu vas, cela fait deux jours que je te vois pas et tu fais pas signe !
– Non ça va, ça va. Je suis à Chartres je me repose un peu et je viens à Paris. Je passe à la maison, attends –moi
– Ok d’accord, je fais un tour à la Gare du Nord, à tout à l’heure donc !
– Ok sans problème

Il était environ 14 heures ce 9 septembre 2013
Jour sombre, jour fatidique s’il en est !
Je m’en souviendrai.

Deux heures plus tard,
De la table où il était posé, mon téléphone se mit à vibrer
Appel inconnu, appel de mauvais augure !
Je m’en souviendrai

– Alloo
– Oui allooo, c’est bien Monsieur José KOSSA, le frère de Casimir ?
– Oui Monsieur
– Gendarmerie de Thivars, il vient d’arriver quelque chose de grave, votre frère a eu un accident
– Noooooonnn ! dites-moi, comment va-t-il, que lui est-il arrivé, où est –il, dans quel hôpital se trouve-t-il, pourquoi il me parle pas, je….
– Malheureusement Monsieur, votre frère est décédé
– …. ???

Et tout devint sombre autour de moi
La nuit, le brouillard, l’incompréhension !
Je m’en souviendrai.

Comment cela peut-il être possible, comment croire !
Comment ? Pourquoi ? Comment ? Pourquoi ? Vrai ? Pas vrai ?
Je m’en souviendrai.

Et voilà! Pendant que ma tête bourdonnait de questions
Et que mon cerveau fonctionnait à cent à l’heure,
J’essayais d’étouffer des sanglots qui montaient
Ma gorge se nouait, tandis que ma bouche laissa s’échapper des cris de douleur et de désespoir.

Noooooooooooooon ! Je ne peux le croire !
C’est un mauvais cauchemar, je suis sûr !
Il fera bientôt jour et je vais me réveiller.

Si seulement ce coup de fil n’était pas vrai…
Si seulement il n’avait jamais existé, si seulement, si seulement….
Je refusai de croire et d’ailleurs peut-on croire à l’incroyable ?

Casimir mon frère,
Même devant ton corps sans vie, je refusais encore de croire
Comme aujourd’hui, je refuse toujours de croire que tu es vraiment parti

Tu t’en es allé ce 9 septembre 2013, Casimir !
Et comme un enfant attend le retour de son père parti travailler,
J’attends toujours que tu passes à la maison
Tu me l’as promis, mon frère, et tu tiens toujours tes promesses !
Tu t’en allé, Casimir, mais pour moi tu vis toujours !
Et voici que, depuis lors, je m’accroche et m’attache à tout ce qui est toi
Je veux te parler, être avec toi, te sentir, te toucher partout et à travers tout :
Tes habits, tes chaussures, ton parfum, tes photos qui m’accompagnent nuit et jour

A travers chacune des personnes que tu as aimées et servies, c’est toi que je vois :
Tes frères et tes sœurs pour qui tu étais prêt à te sacrifier
Tes enfants, nos enfants, dont tu étais si fier
Tes voisins de Luisant à qui tu manqueras pour toujours
Tes amis qui furent pour toi plus que des frères et sœurs
Tous ceux que tu as aimés, servis et pour qui tu as été toujours disponible
Tous ceux qui me rappellent que tu restes bien vivant en moi, en nous et parmi nous

Je n’arrête de me repasser en boucle
Les derniers meilleurs moments où je t’ai vu vivant,
La dernière fois où tu es passé avec un sac d’habits nous distribuer,
A moi, à tes enfants, à tes sœurs et à tes gendres
Les dernières paroles que nous nous sommes échangés.
Tu étais si heureux, si content et plein de vie
Et moi comme d’habitude, je t’ai bien taquiné ce jour,
Nous avons parlé, nous avons ri et nous étions si contents !
Je m’en souviendrai toujours.

J’ai beau me dire que la mort est irréversible
Mais cela n’apaise pas pour autant ma peine et ma douleur
J’ai beau pleuré et cherché,
Je sens toujours le vide de l’être abandonné, déboussolé
J’ai beau éprouvé des regrets et des remords,
Me dire à moi-même « Si seulement tu pouvais revenir ! »
Et c’est le silence

Casimir mon frère,
Tu es parti si tôt, si jeune
J’aurais voulu encore te dire des choses,
Te dire Casimir ci, Casimir ça
Casimir par ci, Casimir par là
Sans jamais que tu dises non

Casimir mon frère
J’aurais voulu t’appeler « petit frère » et te titiller,
J’aurais voulu…, j’aurais voulu encore tant de choses
Pour simplement te dire et te prouver combien
Je t’aime, combien tu me manques, tu nous manques.

Casimir mon frère, le temps pour toi n’a jamais compté
Tu as toujours tenu tes promesses
Mais celle à moi faite de vive voix de venir me voir,
Depuis ce jour du 9 septembre 2013, tu sembles l’avoir oubliée

Casimir mon frère, je n’ai jamais tenu mes promesses
Mais cette fois-ci, je te jure, un jour je m’en irai moi aussi
Te trouver où tu es, ainsi nous rirons une fois encore ensemble,
Toi de ma petite taille, et moi de ta calvitie ! Nous rirons vraiment !

Enfin,
Casimir mon frère,
Je veux faire de mon deuil une source de vie.
Je veux vivre et porter en moi les valeurs que tu nous as transmises :
Amour fraternel, don de soi, service, disponibilité, humilité et simplicité

A tous je veux dire,
« Dépêchons-nous de vivre,
Dépêchons-nous d’aimer »

Repose en paix mon frère,
Toujours présent et bien vivant en mon cœur !

Le 04 mars 2014, 03H42
Guy José KOSSA,
En ce 04 mars 2014, jour du 54ème anniversaire
De la naissance le 04 mars 1960 de feu Casimir KOSSA

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