Gjk ouvre le débat

GJK OUVRE LE DÉBAT: REBELLES REPENTIS EN QUESTION

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CONTEXTE : AVANT ET APRÈS LA TABLE RONDE DE BRUXELLES, LA SÉCURITÉ – PERSONNE NE PEUT LE NIER-, RESTERA ENCORE – NUL NE PEUT DIRE COMBIEN DE TEMPS -, LE PLUS GRAND DÉFI DU GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN. LA CONSOLIDATION DE LA PAIX CONSTITUE ON LE SAIT, LA PIÈCE MAÎTRESSE DU PLAN NATIONAL DE RELÈVEMENT DE LA RCA PRÉSENTÉ AUX BAILLEURS DE FONDS RÉUNIS

En effet, pour obliger les autorités de l’époque à se pencher sur le sort des populations de leurs régions, pour revendiquer ce qu’ils estimaient être leurs droits, mais aussi parce qu’ils étaient mus par des intentions inavouables, certains fils du pays, en groupes, se sont acoquinés avec des mercenaires étrangers pour former la nébuleuse Séléka. À l’issue de leur offensive foudroyante de moins de quatre mois en direction de Bangui la capitale, cette horde d’insurgés réunis, allait réussir sans coup férir, à chasser du pouvoir en mars 2013, un Président dont le sort n’avait nullement ému grand nombre de Centrafricains. D’ailleurs, très peu de voix « autorisées », s’étaient alors élevées, pour condamner ce coup d’état naguère jugé plutôt salutaire. Sans tarder, des personnalités que l’on disait « démocrates convaincus » – certains ont toujours le vent en poupe -, n’hésitèrent point à défiler pour prêter allégeance au Chef rebelle Michel Djotodja, entretemps autoproclamé Chef de l’Etat. Mieux, il eut même droit, au titre glorieux et sans précédent, de « l’homme de la situation ». Une situation qui va très vite dégénérer, et contraindre les chefs d’Etat de la CEMAC et de la France, à exiger et obtenir immédiatement, le départ du pouvoir de Djotodja en janvier 2014. Depuis lors, c’est le règne de l’insécurité et un état permanent de ni guerre ni paix, avec souvent des piques de violence extrême dans tout le pays. Malgré les élections et l’instauration d’un régime démocratique, la paix et la sécurité demeurent toujours une conquête du quotidien. Tandis que les FACA (forces armées centrafricaines), continuent de subir les durs effets de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU, le chef de l’Etat ne cesse d’appeler pour sa part, à la négociation et au respect du principe sacro-saint de l’indivisibilité de la RCA. Mais du côté des anciens rebelles, des gangs territoriaux s’installent partout, pillent le pays, poursuivent « tranquillement » leur expansion, et refusent sous de prétextes divers, d’intégrer pleinement le processus DDRR comme celui de négocier la paix, car au fond, ils n’ont rien à négocier véritablement.

En revanche, on sait aujourd’hui, qu’il existe de nombreuses « brebis égarées » d’hier, une masse « d’enfants prodigues » de retour, en fait, des Centrafricains ayant connu et vécu la Séléka de l’intérieur, et qui, après avoir participé à la prise de pouvoir du Chef rebelle Djotodja – ou après sa chute -, se sont ravisés, et ont décidé volontairement, d’abandonner leur ancienne voie pour diverses raisons, et opter sans conditions, pour le retour dans le giron de la République. Ailleurs, on les appellerait des REPENTIS.

QUESTIONS

  • Après Bruxelles, peut-on encore se permettre de faire l’économie de certains CHAMPS DES POSSIBLES VERS LA PAIX?
  • Les REPENTIS anciens rebelles centrafricains, peuvent- ils aujourd’hui aider à combattre l’insecurité et contribuer efficacement au processus de paix et réconciliation en RCA ? Et de quelles manières?

GJK-Guy José KOSSA
L’Élève Certifié du Village Guitilitimö

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