Par Fernand Paul SADAM
Je souffre dans ma chair pour mon beau pays le Centrafrique que certains de ses filles et fils malmènent. Le traitement superficiel des actes déstabilisateurs de notre unité nationale et le manque de stratégie efficace pour combattre dans un premier temps l’insécurité afin de la réduire ensuite à une portion insignifiante, donne raison à ceux qui en leur temps considéraient la RCA, comme un « Rassemblement de Crapauds Abandonnés ».
Frères et sœurs ressaisissons nous, l’intérêt général doit demeurer la téléologie de toutes nos actions. Malheureusement, la tragédie qui se produit sous nos yeux hagards nous laisse indifférent. Est-ce normal ?
Chaque jour que Dieu nous donne à vivre en Centrafrique est auréolé de son lot de sacrifices humains de civils voire maintenant, des forces de la paix qui sont là pour nous aider. .. Le gouvernement, la MINUSCA, les leaders politiques, la société civile, etc. Chacun y va de son communiqué pour condamner solennellement et avec la dernière rigueur ces crimes « contre l’humanité ». Combien de temps dureront-elles encore ces lâchetés avérées et criardes ? En face, ils n’attendent que le véritable contact pour fléchir, la friction quoi, vous comprenez ce que je veux dire ?
Vu que le pays est sous embargo et ne peut se doter de l’armement nécessaire pour la défense de son territoire. Il se trouve qu’il y a des possibilités détournées, mais légales qui nous sont offertes par certains pays amis afin de former et d’équiper par le truchement d’un accord bilatéral ou multilatéral nos forces de défense et de sécurité. Pourquoi ne pas sauter sur l’occasion pour nous donner les moyens d’inverser l’ordre des choses ? Ces bandits ne comprennent que le langage de la force. Donc, il faudrait en face d’eux des garçons et des filles professionnels ayant la maîtrise de l’armement et qui ont fait le choix de défendre notre pays jusqu’au sacrifice suprême. Sinon, dans cinq ans nous stagnerons toujours dans la gadoue de notre manque de volonté d’agir efficacement contre cette horde de mercenaires barbares et leurs acolytes endogènes dévoyés.
Je me suis volontairement mis en congé de publications pour observer les actions des « éboueurs de la république ». Malheureusement, en une année si des efforts ont été faits dans la mise en place à la hussarde de certaines institutions républicaines pour asseoir une future bonne gouvernance. Beaucoup reste à faire, c’est pourquoi, nous demandons à nos gouvernants actuels, de faire preuve de bonne foi en acceptant d’écouter d’autres sons de cloche et de souffrir d’instaurer un dialogue permanent avec la frange de l’opposition qui veut faire avancer le pays. Par contre, pour les éternels politiciens carriéristes qui prétendent tout savoir et qui n’ont jamais rien résolu quand ils étaient aux affaires. Il faut qu’ils comprennent que le pays a beaucoup souffert et souffre encore. Donc, unissez vos intelligences pour donner au peuple centrafricain l’espoir d’un avenir radieux à moyen terme. C’est tout le mal qu’on vous souhaite.
Le pays est au bord du gouffre, ce n’est pas parce qu’ils ne le disent plus tout haut que l’idée de partition du pays ne leur trotte pas dans l’esprit. Les tenants de cette idée ne font que retarder les échéances d’une solution définitive de retour à la paix par la ruse de revendications inadmissibles.
A malin, malin et demi, à bon entendeur salut.
Fernand Paul SADAM
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