Libre opinion

DECLARATION 02/F14 SUR L’ATTAQUE TERRORISTE DE KOKORO 2

ALLIANCE POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES

FEDERATION EUROPE – AMERIQUE

Depuis quelques semaines nous constatons une recrudescence de la violence dans la ville de Bangui. Les nouvelles autorités ont déjà passé deux mois à la tête de la transition, et la situation ne s’améliore toujours pas.

Les Banguissoises et Banguissoisrestent horrifiés, par l’annonce d’une attaque à la grenade, lancéesur une famille en pleine veillée mortuaire, intervenue dans la nuit du 27 au 28 mars 2014, au quartier KOKORO 2.Cet acte barbare sans précédent, a couté la vie à vingt (20) compatriotes, hommes, femmes et enfants, réunis pour un deuil. Cela nous rappelle les heures sombres des années 81 avec l’attentat à la bombe aux cinémas Le CLUB et VOX.

C’est avec le cœur rempli d’amertume et de tristesse que nous présentons à la famille meurtrie, nos sincères condoléances.

La fédération Europe-Amériquede l’ADP, condamne avec la plus grande rigueur ce lâcheattentat. Cet acte nous fait craindre l’installation du terrorisme au cœur de notre pays.

Nous exigeons des autorités de la transition :

1. L’ouverture sans délai d’une enquête, afin de traduire devant la justice les auteurs de cette attaque macabre.

2. L’applicationimmédiatede la résolution 2127, qui prévoit d’associerles FACA aux forces internationales en place.

3. La prise en main de leur responsabilité,en pacifiant définitivement la capitale et en permettant le redéploiement des forces de sécurité sur l’ensemble de notre territoire.

Le peuple centrafricain ne peut plus tolérer ni supporter de vivre dans cette situation. Nous attendons une réponse appropriée à ce qui c’est passé dans le quartier KOKORO.L’absencede signal fort depuis l’élection le 20 janvier de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, contraste avec l’exemplarité que le peuple affiche.

Aujourd’hui le peuple centrafricain n’aspire qu’à vivre en paix et dans l’unitépour faire face à cette crise alimentaire et sanitaire que traverse le pays. Les centrafricains ne veulent plus être divisés en comprimés faciles à avaler.

Si les autorités veulent que le peuple leur fasse confiance, elles doivent lui montrer qu’elles sont à la hauteur de leur mission et des engagements pris.

La réconciliation que nous voulons ne devrait passer que par la justice et le dialogue.

Nous appelons la population centrafricaine à garder son sang froid et à être vigilante.

Vive la Centrafrique une et indivisible.

Fait à Paris le 29/03/14

Le Président Fédéral

Crépin NGOKO ZENGUET
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Déclaration téléchargeable ici

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