Mots contre maux de rjpm

AVEC LE PRÉSIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, L’HISTOIRE SEMBLE REFAIRE LES PLATS…

Par RJPM

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’histoire de la Centrafrique a été toujours émaillée de multiples crises à répétition qui puisent, d’une manière ou d’une autre, leurs sources dans plusieurs compromis politiques. De l’indépendance à nos jours, la RCA a fait l’objet de très nombreuses mutations politiques à la hussarde, et des séries d’événements fâcheux, qui ont donné lieu à diverses tables rondes et autres réunions de paix. Un regard dans le rétroviseur permet de comprendre que la disparition brutale du défunt président Boganda, le parachutage sérié du président Dacko à la magistrature suprême, l’accession au pouvoir par coups d’état des présidents Bokassa, Kolingba, Bozizé, Djotodia et l’épisodique accession au trône de Samba-Panza, constituent les points d’encrage de l’impasse excessive de la Centrafrique. En plus de ces successions parsemées de conflits et de compromis, le pays a toujours vibré au rythme des soubresauts sociopolitiques chaque décennie. Au demeurant, ces crises à répétition se sont souvent soldées par des arrangements de bas étage. Il n’est un secret pour personne qu’en Centrafrique, les bruits de bottes occasionnent l’accession au pouvoir. Il en va de même pour les plates-formes de paix organisées à la va-vite pour récompenser ceux qui ont fait le choix des armes. Si l’obtention de la paix doit toujours se solder par le partage du pouvoir, alors il faut reconnaître que la Centrafrique ne finira jamais de cautériser ses plaies. Même le Tchad de Déby, confronté à plusieurs offensives de bandes armées ces dernières années, n’a jamais organisé le moindre dialogue national, ni favorisé un processus de désarmement démobilisation et réinsertion pour apaiser ses conflits.

En outre, un expert en conflit estimait que la Centrafrique doit imposer la paix par la force. Il martèle que le pays doit rompre avec le gangstérisme politique et faire taire les apprentis sorciers qui exhibent pistolets et machettes comme moyens adéquats pour obtenir des postes de responsabilité dans le gouvernement. Selon cet expert, la Centrafrique a besoin d’un homme fort de la trempe de Kagamé le président du Rwanda, pour ramener dans les rangs toute la politicaillerie centrafricaine notamment les leaders véreux, les Anti Balakas, les Selekas. Dans cette vallée de barbaries, l’autorité de l’état doit être restaurée inlassablement. De plus, les trublions doivent être traqués jusque dans leurs derniers retranchements. Avant d’atteindre ce cas de figure qui constitue le solde d’un état dont le juste social est visiblement démontrable, le président Faustin Archange Touadéra devra faire montre d’une exemplarité incontestable au plus haut sommet de l’état. Sa présidence ne devra souffrir d’aucune contestation par rapport à ses décisions phares et orientations politiques du pays. Il devra être capable de prouver dans les moindres détails qu’il est le président de tous les Centrafricains sans exception afin de ne donner aucune chance à l’injustice sociale qui a de tout temps permis aux trublions de rechausser leurs bottes. L’inégalité, l’injustice sociale, la discrimination, le népotisme, le clientélisme, l’affairisme, l’ethnocentrisme, les clivages, l’égotisme, la « familiocratie » sont des maux qui ont plongé tous les régimes successifs dans un bourbier engloutissant. Sans en avoir l’air, le président FAT, qui est pourtant perçu par les Centrafricains d’en bas et ceux d’en dessous comme la seule personnalité capable de sortir le pays de l’ornière, tombe à petits coups de rabots dans les carcans de la préférence ethnique. L’opinion nationale développe de plus en plus quelques prurits de vitupération contestataire face aux décisions politiques du président FAT. Son Cabinet présidentiel fait véritablement débat. « Six (6) membres du Cabinet présidentiel sont des proches parents du président (…) C’en est trop » S’exclame un ancien Candidat au fauteuil présidentiel qui n’est rien autre qu’un des alliés du président de la République. « Le président FAT n’a-t-il pas compris que le népotisme et l’ethnocentrisme sont les véritables maux qui ont toujours alimenté la résurgence des bruits de bottes en Centrafrique ? » S’interroge l’un des ténors de la coalition seleka. Au lieu que le président FAT donne plus de chances au compromis politique, il ferait mieux de gagner le cœur de tous les Centrafricains sans distinction par son exemplarité dans la gestion de la chose publique.

A l’allure où les critiques fusent de partout en ce net moment, il devra mettre un peu son pied sur le champignon de la lucidité politique et de l’exemplarité de peur que les frustrations n’empiètent le pas sur la paix chèrement acquise durant la transition. Il serait souhaitable que le président FAT sache que le désarmement des cœurs de ses concitoyens ne passe que par des décisions qui vont au délà des aspirations claniques, ethniques voire des clivages. Juste des mots contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph prudence Mayte

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Un commentaire

  1. Comment un Ministre escroc est corrompu peut être à la tête d’une armée? Après un tsunami vous allez avoir un ras-de-marrée dans le gouvernement! Vous côtoyez une bombe à retardement, la République a récolté un Ministre qui est à la tète d’une grande escroquerie à plusieurs femmes Française, Sénégalaise etc.
    Pour escroquer toutes ces femmes, il leur a promis le mariage une fois qu’il est obtenu un siège au Ministère de la Défense, déjà en Février il savait que son Excellence et grand ami Touadera allait le mettre à la tète du Ministère de la Défense. Posez-vous la question du pourquoi un si grand Ministère? Lui qui avait un poste d’Agent Internationale d’Investigations en Allemagne et en France?? Posez-vous la question que prépare ce Ministre comme surprise aux Centrafricains!! Qu’es qu’il est venu chercher en Centre Afrique qu’il n’avait pas en France ?
    Voila un des plus gros escroc Français qui se refugie derrière son poste de Ministre de la Défense et que le Président TOUADERA cache dans son gouvernement en le protégeant et lui donnant l’impunité à toutes les escroqueries qu’il a commise à plusieurs femmes et personnalités qui lui ont prêtées de l’argent en leur promettant de devenir l’épouse d’un Président ou Ministre et pourquoi pas un poste important après sa nomination. Cet homme se servait de son Association FORAC pour attirer ces conquêtes, les séduire et les escroquer par la suite en promettant Monde et Merveilles !
    Le coup de grasse qu’il a joué à Michel AMINE en le salissant et l’écartant de la candidature, l’affaire des faux passeports Mr Joseph Yaketé en est l’investigateur et le dénonciateur auprès d’Interpol depuis la France afin qu’il soit arrêté, condamné et ainsi écarté de la course à la Présidentielle.
    Mr Le Ministre Yaketé n’attend que l’occasion de déstabiliser le gouvernement et renverser le pouvoir du Président TOUADERA dont il dit être l’ami très proche.
    Il est poursuivi en France par plusieurs plaintes dont l’escroquerie et le détournement de fond et abus de confiance.

    Quant à son Epouse Madame Nicole Pehoua Présidente de l’Association Femme debout…. se servait de son association pour récupérer des dons soit disant destinés aux femmes Centrafricaines victimes de la barbarie humaine pour se remplir plein les poches.
    La présidente utilisait son Association pour faire du trafic d’enfants, elle a été il n’y a pas très longtemps, une pensionnaire de la prison de Fleury-Mérogis en région parisienne pour trafic d’enfants et autres délits de mœurs.
    Voua avez à la tête de ce Ministère le couple le plus véreux et escrocs de la nuit des temps.

    VOUS AVEZ CONNUE ET AIMÉE RACHEL YANGANKOLA, LA DG DE LA DOUANE CENTRAFRICAINE, VOUS ALLEZ ADORER NICOLE PEHOUA, MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE EN CENTRAFRIQUE.
    Pauvre Faustin Archange Touadera, « candidat du peuple », « homme de rupture », vous qui souhaitiez le changement et la lutte contre la corruption, vous voilà servi !
    Moins de soixante jours après votre investiture, votre déclaration solennelle vous engageant à servir le peuple centrafricain, belle leçon inaugurale d’un mandat présidentiel, à la tête d’un État-failli, tombe d’elle-même en lambeaux.
    Votre pouvoir commence à sentir la pourriture, qui suinte partout, dégageant ses senteurs pestilentielles au-delà de la République centrafricaine.
    Quant des membres de vos cercles, tel le « milliardaire Fidèle Gouandjika Aka Chégué », en carence de projets novateurs dédiés à la structuration de l’économie centrafricaine, ne gâte pas la sauce, vous utilisant comme pare-feu pour protéger et installer au Perchoir un soi-disant technocrate intègre, aux « multiples carnets d’adresses bien fournis », c’est de votre gouvernement que les MINISTRONS s’affirment escrocs patentés, confirmant le casting raté à la base de sa formation.
    UN SEUL EXEMPLE ?
    En remplacement du costard-cravate, qui lui siérait point, parmi vos ministres, il y a MINISTRON portant le string brésilien défraîchi d’une COUGAR Centrafricaine devenue véritable MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE, en lieu et place de son dernier fiancé, dont elle vient d’en faire mari, en deux tours de passe-passe, après des épousailles discrètement discrètes. Un mari lui-même véritable escroc.
    Oui, deux escrocs aux parcours bien rembourrés de délits et crimes se retrouvent actuellement, grâce à vous, Môsieur le président, à la tête d’un département phare de souveraineté nationale appelé à conduire la restructuration des forces armées centrafricaines (projet RSS) et à cogérer le processus du DDRR. Lesquels mafieux commencent à faire mains-basses sur tout ce qui peut apporter richesses sonnantes et trébuchantes, par marchés publics interposés.
    Oui, le MINISTRON Joseph YAKÉTÉ, en accord délictueux avec sa nouvelle épouse, Nicole YAKÉTÉ née SOKONY EX-PEHOUA, a commencé à confisquer les marchés publics et détourner les deniers de l’État, pour sa propre jouissance.
    LES PREUVES ?
    a) LE MARCHÉ DE RÉHABILITATION DU MESS DES OFFICIERS
    Un temps confié de gré à gré à un « ami de lutte », dont il fit connaissance alors qu’il fréquentait le défunt Jean-Paul NGOUPANDÉ, dans les années 1990, le marché des travaux de réfection du Mess des officiers lui fut retiré, sans explication convaincante et confié à Dame Nicole Yakété, véritable assistante de son MINISTRON de mari.
    b) LES MARCHÉS D’ALIMENTATION ET DE TOUTES AUTRES FOURNITURES AU MINISTÈRE.
    Par convoitise et complaisance, les marchés de l’alimentation et de consommables et autres fournitures de bureaux annulés sans explication viennent d’être également octroyés à la très controversée Ex-veuve Pehoua devenue Mme Yakété.
    L’Intendance militaire a beau attiré en vain l’attention du MINISTRON de mari, sur les dégâts ainsi causés.
    MAIS QUI EST MME NICOLE YAKÉTÉ, NOUVELLE RESPONSABLE PAR EFFRACTION DE LA « GRANDE MUETTE CENTRAFRICAINE » ?
    a) UNE DAME TRÈS INFLUENTE.
    Pour la petite histoire, au vu et su des militaires et personnels civils du département, Dame Nicole Yakété contrôle tout et s’assure que tout se passe comme elle le souhaite, au mépris de l’Intendance militaire, surtout, qu’elle suppléé. Un service très juteux.
    Il est même avéré que le téléphone professionnel du mari est constamment entre ses mains, faisant d’elle par la-même une véritable secrétaire de direction de cabinet contrôleuse du directeur de cabinet de fait, le Général Jérôme BOUBA, son cousin. Et ce depuis la nomination du mari et bien avant son installation.
    Pour rencontrer le MINISTRON de la République, il faut trouver grâce auprès de Mme, qui trie sur e volet, pour les besoins de la cause prédatrice.
    b) UNE DAME REPRIS DE JUSTICE.
    Allégrément méconnue des Services de Police Centrafricaine mais très bien connue des Polices Gabonnaise, Camerounaise et Française, la veuve PEHOUA a plus d’une fois été interpellée, mis aux arrêts et emprisonnée.
    Tantôt pour proxénétisme aggravé au Gabon, ce qui avait fait d’elle la désormais Mme Claude de Libreville.
    Tantôt pour faux et usage de faux de documents officiels (passeports ordinaires), diplomatiques (passeports diplomatiques et visas) et financiers (falsification de chèques et chèques sans provisions).
    INTERPOL le confirme sans difficulté aucune.
    QUI EST DONC M. JOSEPH YAKÉTÉ ?
    Si cette question était posée à son frère M. Michel Amine, candidat seulement déclaré aux dernières élections centrafricaines, les Centrafricains seraient édifiés très certainement de sa réponse.
    Mais pour abréger, Joseph Yakété n’est pas celui qu’il prétend être sur ses CV changeants au gré des opportunités.
    Enseignant d’éducation physique niveau Collège, formé à Bangui, en République Centrafricaine, ce qu’il faudra absolument vérifier, le jeune Joseph Yakété, souhaitant découvrir le monde, partit un jour en aventure.
    Il délaissa son métier d’éducateur pour Brazzaville, au Congo, avant de se retrouver à Paris, en France, via l’Allemagne, en ce temps-là.
    À Paris, il squatta longtemps dans les sous-sols de la défunte ambassade de Centrafrique, dans le 16è arrondissement parisien.
    C’est quelques parts dans cette ville qu’il fit la connaissance d’une rombière de blanche qui le prit en affection et fit de lui un mari et père de ses deux enfants.
    Joseph Yakété vécut longtemps au grappin de cette pauvre femme, qu’il exploita sentimentalement, mais un jour, le statut de gigolo découvert et mis à nue, Madame s’en débarrassa.
    Après quelques efforts pour survivre, l’actuel MINISTRON, en charge du département de la Défense, pût se loger dans une chambre de bonne, Porte d’Italie.
    D’aucuns imaginent aisément, la légende faisant de lui l’ami des Socialistes Français, dont un des célèbres cadres aurait préfacé son œuvre sur le socialisme français, depuis le Congrès d’Epinay.
    Sinon comment peut-on croire qu’un obligé du RSA puisse être en même temps « cadre fédéral socialiste »?
    DE LA RENCONTRE ENTRE LES DEUX TOURTEREAUX.
    Cette histoire d’amour date de moins d’un an. Mi-2015, si on en croit leurs fréquentations parisiennes surpris à l’annonce de l’union des deux tourtereaux. Lesquelles, méchantes langues, soutiennent que  » Nicole vadrouillait de gauche à droite, en quête du bon pigeon ». Elle serait ainsi tombée sur la proie facile. Le « Candidat du Parti socialiste Français en Centrafrique », Joseph Yakété, lui-même chômeur chronique, tirant le diable par la queue, dans sa minuscule chambre de bonne parisienne aux frais d’une autre mégère fréquentée par intermittence.
    Finalement, les deux font bien la paire !
    Cette rencontre miraculeusement amoureuse offre l’occasion au candidat de falsifier, sur proposition affectueuse de Mme, un titre foncier bâti appartenant au défunt François PEHOUA Aka Boston, le Père du Basket-Ball Centrafricain. Très curieux que la Cour Constitutionnelle de Transition n’ait pas découvert le peau aux roses. Comme quoi il serait donc si facile de berner les autorités centrafricaines.
    En plus de « l’amour rencontré », ce mariage arrangé précipitamment ne serait que le retour sur investissement de l’ex-veuve PEHOUA, qui crut avoir choisi le bon filon.
    Et pour cause ! Joseph Yakété n’eut pas d’ordre choix que de s’exécuter, se pliant aux demandes insistantes de sa dulcinée, à qui il renvoya l’ascenseur, en toute intimité calculée, un jour du mois d’avril, sous le regard bienveillant de feu François Pehoua, dont le portrait demeure accroché au mur de ce qui fut un des salons d’une de ses Villas cossues ayant résisté à la dilapidation des biens du célèbre défunt… par Madame.
    Pour la énième fois, Mme Claude venait de mettre le grappin sur un pigeon en manquant de respect une fois de plus à son défunt mari.
    Mais son regard était-il vraiment bienveillant ?
    On ne le saura sans doute jamais !
    Les habitudes ayant la peau dure en Centrafrique, nous perpétuons les crasses et tares bien de chez nous, passant d’une Dame Gbanziri métissée et vorace à une autre, cousine de surcroît…
    CHERS CENTRAFRICAINS, MONSIEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA,
    VOUS ALLEZ DONC ADORER, MME NICOLE PEHOUA, MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE.

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