Mots contre maux de rjpm

ANICET GEORGES DOLOGUELE, UNE COMPÉTENCE DISTINCTIVE POUR LE POSTE DE PREMIER MINISTRE

Par RJPM

En matière électorale, ce n’est pas souvent le meilleur qui gagne à la fin mais le plus chanceux et très fréquemment le plus côté. Néanmoins, seule la victoire marque l’histoire et la défaite, l’esprit. Si la politique se veut l’art de gouverner la cité; gouverner, c’est savoir utiliser toutes les compétences distinctives du pays y compris celles de ses pires ennemis. Dans un cas de figure comme celui de la Centrafrique où la paix est sérieusement mise à mal, le président Faustin Archange Touadéra devra surfer sur la corde de l’équilibrisme politique pour réussir la stabilisation du pays. Pour réussir le pari d’une République Centrafricaine beaucoup plus fusionnelle et développante, le président devra faire preuve d’ouverture autant que de fermeté. Les vieux schémas, qui consistent à travailler seulement avec les compétences de son propre camp, doivent naturellement voler en éclat. Si l’on rêve d’une Centrafrique où il fait bon vivre, les vielles recettes de gouvernance doivent être réadaptées aux réalités de leur.

Dans l’une des interviews que nous avait accordé le président de l’URCA Anicet Georges Dologuelé en Septembre 2015, il disait : « ….il est prétentieux de croire que l’on peut, tout seul, gagner les élections et diriger la RCA. Nous avons tous besoin les uns des autres… » Fin de citation. Sitôt, le président de l’URCA avait déjà compris que le quinquennat, qui viendra après la transition de Dame Cathy, devrait nécessairement faire preuve d’ouverture non pas quantitative mais qualitative pour apporter plus de masse critique dans la gestion de la chose publique.
Le cas Français devrait en principe faire école auprès des autorités de Bangui. Nommer AGD au poste de Premier, c’est faire le choix d’un gouvernement compétent en lieu et place de l’élastique équipe ministérielle de Simplice Mathieu Sarandji, monter de toutes pièces sur les critères de partage du gâteau. Le nommer, c’est avant tout rassuré tous les partenaires impliqués dans la crise Centrafricaine ainsi que les bailleurs de fonds, de la volonté manifeste du pouvoir de Bangui à rassembler, réconcilier et reconstruire très rapidement le pays. Au delà de toutes les querelles de positionnement que pourraient susciter le choix d’AGD dans certains états majors politiques, il faut admettre que la Centrafrique a réellement besoin d’un véritable chef d’orchestre, qui sait non seulement lire les partitions socio-économiques voire politiques du pays mais qui soit également capable d’apporter des solutions pérennes aux défis du temps actuel. La Centrafrique a besoin d’un premier ministre qui apporterait l’espoir à toutes ses filles et tous ses fils y compris aux trublions de la République. Un premier ministre qui soit capable de remettre le pays en chantier, d’impulser plusieurs projets de développement en vue d’absorber les promesses de fonds faites à la Centrafrique lors de la table ronde de Bruxelles.

Qu’on se le dise, le président FAT pourrait confier à AGD durant deux ans la clé de la primature. Pour l’intérêt supérieur de la nation, les deux personnalités seraient capables de mettre de côté leurs égos afin de contribuer à l’élan du pays. Ce qui est sûr et certain, la « Touadereuse » continue son chemin quand bien même d’aucun pense qu’elle roule à 50 km/h sur une autoroute de 130 km/h. Juste un mot contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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