Ah !...Les centrafrançais

AH !…LES CENTRAFRANÇAIS : UN CLEPTOMANE DEMASQUÉ

Encore une nouvelle histoire révélatrice des faits qui minent notre environnement sociétal.

Didier est un jeune centrafricain de Muret, une ville située à quelques encablures de Toulouse, connu pour exceller depuis fort longtemps dans le vol à la sauvette. A cause de sa cleptomanie, il s’était attiré une très mauvaise réputation au sein de sa propre communauté, laquelle lui avait attribué  différents sobriquets aussi  bizarroïdes les uns que les autres. Pour se moquer de lui par exemple, certains compatriotes n’hésitaient pas à le traiter un peu partout de tous les noms d’oiseaux. D’autres, l’appelaient  en Sango « Yongoro maboko »,  une expression qui signifie littéralement en Français « long bras », du fait des habiles manipulations de Didier, qui relèvent de « l’indélicatesse ». Son nom est presque devenu synonyme de « haine ».

Ne pouvant plus supporter de vivre à Muret où  les  exploits de « sa main baladeuse » très développée était connus de tous, Didier décida de quitter la localité afin d’éviter d’être constamment la risée de tout le monde. C’est ainsi qu’il rejoignit sa cousine Adrienne en Alsace précisément à Colmar, dans l’optique de redorer son blason et  avec la ferme résolution de ne plus s’adonner à cette pratique honteuse. Des ouï-dire révèlent par-ci et par-là, qu’à son arrivée, il avait pu s’abstenir de ses larcins habituels. Sans grande difficulté, il rencontra une Centrafricaine appelée Sandra et ce fut le début d’une belle histoire d’amour.

Comme un vieux dicton l’a si bien dit : « On a beau chassé le naturel, il revient toujours au galop »…Il n’aura pas fallu trop longtemps à Didier de se voir rattraper par ses vieux démons. Il multiplia à tour de bras des coups bas sans éveiller des soupçons. Ce sont d’ailleurs, les enfants de Sandra qui en pâtissaient. A chaque action de « Yongoro maboko », les accusations contre les enfants fusaient de partout. Parfois, Didier se joignait même à sa compagne pour attribuer les diatribes aux enfants.

D’un côté, les enfants en avaient ras-le-bol d’être tout le temps les boucs émissaires d’une calomnie inexpliquée et inexplicable, et de l’autre, Sandra voulait vaille que vaille découvrir le visage du maraudeur, car elle n’en pouvait plus d’accuser constamment les trois garçons à la fois.
Voilà qu’un jour Sandra perdit son portefeuille contenant une importante somme d’argent. Notre champion serait-il passé très vite à l’action ? Une chose est certaine, la suite du développement éclairera votre lanterne. Il est important de noter  que ce jour il n’y avait que trois personnes à la maison : Sandra, son compagnon et un des garçons.

Sans ambages, Sandra ordonna à son fils de lui remettre l’argent qu’il a dérobé dans son porte-monnaie. Celui-ci, répliqua gentiment à sa maman qu’il n’est pas l’auteur du fait qui lui est reproché. Mais Sandra, à force de durcir le ton, poussa à bout l’enfant, qui éclata en sanglot en jurant par tous les dieux qu’il n’est nullement l’auteur du vol. Prise de sentiment maternel et fort de cette confession intime, elle demanda sèchement à son compagnon de remettre l’argent à sa place. Mais c’est sans connaître Didier qui lui développa des théories le plaçant au-dessus de la mêlée, au-dessus de tout soupçon.

Tenace, Sandra ne lâcha pas l’affaire et sortit une histoire d’empoisonnement et d’envoûtement si jamais elle ne retrouve pas son argent. Incessamment, elle passa un coup de fil à ses parents en Centrafrique, leur demandant de l’aider en faisant le tour des meilleurs marabouts possibles pour rendre impuissant le bijou de famille du voleur. Pris de peur, Didier lui avoua le vol et lui étala également ses pratiques d’antan. Sandra était à la fois choquée du comportement de son compagnon mais surtout très attristée d’apprendre qu’il traine depuis des années une telle réputation, surtout pour la cleptomanie qui n’est rien d’autre qu’une maladie susceptible d’un soin approprié. De ce fait, elle lui pardonna et lui redonna sa confiance avec la ferme détermination de l’aider à guérir.

Quelques années plus tard, Didier parviendra à se libérer totalement de cette maladie qui n’a que trop duré. On raconte que les deux tourtereaux vivent aujourd’hui un parfait amour. Didier occupe une fonction hautement qualifiée en France et assure désormais à merveille son rôle et fait face avec fierté à toutes les charges qui lui incombent.

Des compatriotes, mal intentionnés qui ne veulent retenir que le mauvais passé de leurs frères et sœurs, sans se donner la moindre peine de reconnaître ou d’apprécier les évolutions et efforts fournis par ceux-ci pour vaincre leurs vieux démons pour enfin mener une vie respectable, ne manquent jamais l’occasion de rappeler à Sandra le sombre passé de son compagnon. Mais en bonne épouse déterminée et engagée, elle s’efforce toujours de rassurer les uns et les autres qu’elle est actuellement très heureuse grâce à son soutien entre temps envers Didier .

Silence radio. Ah !…Les centrafrançais.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, polémiste

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