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A BANGUI, VALSE DES PROCÈS DE MBOLI GOUMBA,TIANGAYE, NGUENDE ET DOLOGUELE CONTRE LES SIEURS KOSSIMATCHI,NGUEREPAYO ET JOACHIM KOKATE ALIAS DJOKY L’ESPION

Par RJPM

L’affiche en soi donne envie de suivre avec une attention toute particulière le déroulé de ces deux procès. Il s’agit en premier lieu du procès des leaders politiques Crépin Mboli Goumba, Alexandre Nguendé et Nicolas Tiangaye contre les nommés Kossimatchi, Nguerepayo, Vondo et en second lieu de celui d’Anicet Georges Dologuélé contre le spécialiste des coups d’état Joachim Kokaté alias Djoky l’espion. Initialement prévu pour le 29 Juin 2017 au Tribunal de Grande Instance de Bangui, les deux procès ont été curieusement déprogrammés par le Ministère public au prétexte qu’il serait occupé dans l’instruction des récents événements de Bangassou. Un alibi qui ne tient véritablement pas debout…De la pure bouillie pour les chats.

Quoique les valeurs judiciaires se meuvent parfois, il n’en reste pas moins que le bon sens soit la chose la mieux partagée. Pourquoi faire main basse sur un procès qui éclairera la lanterne de nombreux Centrafricains? Surtout que ces leaders politiques sus mentionnés ont été régulièrement victime d’insinuations calomnieuses qui n’ont connu l’ombre d’aucune démonstration convaincante. Ils sont accusés à tour de bras de putschistes, de déstabilisateurs, d’instigateurs de la coalition Séleka etc. Pour réussir l’entreprise d’enfumage dont ils sont les seuls à maîtriser l’ingredient, les Sieurs Kossimatchi, Nguerepayo, Vondo et Kokaté alias Djoky l’espion, n’hésitent pas un seul instant à prendre d’assaut la rue, les média-sphères ainsi que les réseaux sociaux pour jeter du discrédit sur leurs victimes.

Non seulement le Ministère public a déprogrammé les deux procès mais les porte-flingues ont également mobilisé une centaine de manifestants brandissant des banderoles hostiles à l’endroit de tous les opposants au premier rang duquel se trouve Anicet Georges Dologuélé. Surexcités, les manifestants scandent des paroles violentes, des quolibets, des imprécations, des invectives à l’endroit de chaque opposant. Sans en avoir l’air, l’histoire est entrain de refaire les plats en Centrafrique. Les mêmes guignols qui s’empressent aujourd’hui d’humilier certaines personnalités politiques, de les lyncher sur la place publique et de politiser tout un procès, avaient par le passé entrepris les faits similaires sous l’ère Bozizé lorsque l’ancien ministre Maleyombo avait décidé de remonter les bretelles de Didacien Kossimatchi devant la justice Centrafricaine. Si Rigobert Vondo, qui jouait les chauffeurs de salle, ne le savait pas…C’est du déjà vu. Que notre pop Star Rigobert Vondo et ses équipiers sachent qu’en voulant plaire à tout le monde, on finira par ne plaire à personne. Ces campagnes compulsives ne font que desservir le président Touadera. Espérons que son armure sur mesure résistera aux conséquences des faits et gestes politiques de ses artificiers car il est tout aussi responsable devant l’opinion nationale et internationale. Si le pouvoir de Bangui n’a pas les coudées assez franches pour résister au gymkhana judiciaire des leaders d’opposition, il n’a qu’à contenir ses tirailleurs du temps moderne qui vont jusqu’à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Pathetique ! Nous reviendrons dessus pour de plus amples explications. Devant ces maux récurrents, il n’y a que les mots.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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